Les bateaux sont soumis à des conditions difficiles en mer, surtout en ce qui concerne la coque. L’accumulation d’algues et de crustacés peut causer des dommages importants au bateau et entraîner une baisse de performance dans l’eau. C’est pourquoi l’utilisation d’un antifouling est essentielle pour protéger la coque des bateaux. Découvrez les techniques et les tendances actuelles en matière d’antifouling.
Application des peintures antifouling
La mise en œuvre de revêtements antifouling est cruciale pour préserver la coque des bateaux des organismes marins. Comme on peut le voir sur peinturebateau.fr, l’opération nécessite des outils particuliers tels que des rouleaux, des pinceaux ou des pistolets à peinture adaptés aux substances employées.
Assurer l’uniformité du film protecteur demande un savoir-faire technique, parfois acquis à travers des formations spécifiques ou grâce à l’expérience. L’application doit se faire dans un milieu sec, avec une température ni trop basse, ni trop élevée, pour garantir une adhérence optimale et un séchage homogène. Un taux d’humidité contrôlé est également un gage de qualité.
L’application de la peinture antifouling est une étape délicate qui influe sur la longévité et l’efficacité de la préservation de la coque. Outre l’équipement adapté, il faut aussi maîtriser la technique d’application. Ce processus débute généralement par le ponçage de la surface, permettant ainsi de créer une adhérence mécanique pour le produit antifouling.
Par la suite, un produit primaire spécifique est souvent appliqué, surtout si la coque est neuve ou si elle vient d’être réparée. Concernant l’antifouling proprement dit, plusieurs couches fines sont préférables pour éviter le risque de craquèlement. Il est conseillé d’appliquer la peinture en sections, pour maintenir un bord humide et empêcher les chevauchements ou les manques. Une attention particulière doit être portée aux zones sujettes à l’usure rapide, comme le bord d’attaque de la quille et les safrans. L’application d’une couche supplémentaire peut s’avérer judicieuse à ces endroits.
Peinture antifouling, la tendance est au respect des normes environnementales
Les régulations environnementales ont une influence considérable sur les compositions des peintures antifouling. Les lois s’adaptent régulièrement afin de réduire l’impact écologique de ces produits. Autrefois, le TBT (tributylétain) était largement utilisé. Mais il est dangereux pour les 25 000 espèces susceptibles de coloniser les carènes. Dans l’intention de prévenir les abus, l’UE a mis en place une réglementation qui impose des limites sur les biocides à employer dans les formules des peintures. Ainsi, en 2006, 33 molécules biocides étaient autorisées, mais en 2023, ce chiffre est tombé à moins de 10.
En conséquence, les fabricants doivent innover et rechercher des alternatives moins nocives. La teneur en biocides, substances actives repoussant les organismes marins nuisibles, subit une surveillance accrue. Ces contraintes législatives incitent à l’élaboration de formules respectueuses de l’environnement.
Les produits à base de cuivre, largement utilisés pour leur efficacité, voient leur usage restreint. Les restrictions encouragent le développement de solutions à base de molécules organiques, d’enzymes ou d’agents naturels. Par exemple, certaines peintures incorporent désormais des extraits de plantes marines qui dissuadent l’accrochement des organismes sans nuire à l’écosystème.
L’élimination des peintures antifouling traditionnelles favorise l’émergence de technologies de pointe. À titre illustratif, les revêtements à libération contrôlée (matrice dure) diffusent les biocides de manière plus uniforme et sur une plus longue période. Cela réduit la quantité globale de substances nocives libérées dans l’eau. De plus, l’industrie explore l’utilisation de matériaux innovants qui imitent les propriétés de surfaces naturellement antiadhésives, telles que les squames de requin ou les feuilles de lotus.