L’immobilier est un secteur qui a le vent en poupe. Il a de très beaux jours devant lui notamment dans le milieu professionnel, car les demandes ne tarissent pas. Au contraire, elles se font de plus en plus nombreuses. Ce qui fait la force de l’immobilier d’entreprise, c’est qu’aussi bien l’acheteur que le vendeur sortent gagnants de la transaction. Tout le monde s’y met. Les grandes firmes sont également conscientes de l’opportunité en or que cela constitue. Mais, qu’est-ce que c’est précisément que l’immobilier d’entreprise ?
Sommaire
Qu’entend-on par immobilier d’entreprise ?
L’immobilier d’entreprise se rapporte à l’ensemble des biens immobiliers destinés à un usage professionnel. Il touche donc toute activité à condition bien entendu que celle-ci soit professionnelle et génère du profit. En clair, l’immobilier d’entreprise sert à désigner non seulement un bien, mais aussi ce qui en est fait.
L’immobilier d’entreprise sert aussi à désigner les transactions de vente et d’achat ou de location telles que celles proposées par Bureaux À Partager. De ce fait, l’analyse des chances de succès d’un projet doit être de mise si on veut le voir aboutir et en tirer tous les bénéfices espérés. L’immobilier d’entreprise est une sous-catégorie à part entière du secteur de l’immobilier. En conséquence, il est aux prises à une certaine instabilité en rapport avec ce qui a cours tant sur le marché même de l’immobilier que dans d’autres secteurs.
Quelles sont les contraintes de l’immobilier d’entreprise ?
L’objet de l’immobilier d’entreprise, c’est l’achat, la vente ou la location d’un bien immobilier à des fins strictement professionnelles ou commerciales. Toutes les transactions sont donc réalisées dans cette perspective. Or, il est assez délicat de se lancer dans l’immobilier d’entreprise, compte tenu de la conjoncture.
Afin de garantir la réussite du projet, il faut préalablement procéder à son examen approfondi. Il est donc indispensable que les agents immobiliers évoluant dans ce secteur disposent de compétences tant sur le plan juridique que technique. Ils doivent notamment être incollables sur les questions touchant à la réglementation en matière commerciale. Par ailleurs, ils doivent aussi disposer des aptitudes requises pour l’étude d’une documentation comptable. Aussi, ils se doivent de connaitre le marché ainsi que l’environnement économique de long en large.
Il est difficile de dénicher un client en mesure de contracter dans l’immédiat. Il faut déjà connaitre ce dont il a besoin afin de pouvoir lui faire l’offre qui lui apportera la meilleure satisfaction possible. Les agents ne se contentent donc pas de marchander après avoir trouvé un point de vente. Aussi bien le client que l’agent doivent encore procéder à une analyse minutieuse des chances de succès du projet.
Faire avec la réalité
La réalité est une des contraintes majeures de l’immobilier d’entreprise, à laquelle aucun acteur ne peut se soustraire. En effet, elle n’est pas constante et a une incidence permanente sur le marché. Il n’est pas rare qu’une baisse de l’attractivité de l’immobilier d’entreprise soit notée dans certains pays. Cela survient tout simplement lorsque l’indice de consommation et le pouvoir d’achat prennent un coup. Les grandes firmes ne sont pas à l’abri des crises et il est de moins en moins aisé d’accéder à des ressources financières. C’est dans ces conditions que la réalité économique apparait comme un facteur incontournable. Cependant, les particuliers peuvent également réaliser des placements dans l’immobilier d’entreprise grâce à la SCPI.
Tenir compte des changements d’habitude des consommateurs
L’immobilier d’entreprise est un marché qui fluctue donc au gré de la réalité c’est-à-dire notamment l’état du marché du travail et les réglementations de construction. Dans le même temps, il est également important de tenir compte du comportement des consommateurs. En effet, ceux-ci changent constamment d’habitude. C’est pour cette raison que seulement un agent immobilier sur dix se risque à se spécialiser dans l’immobilier d’entreprise. Il faut considérer avec grande attention le bail commercial étant donné qu’il statue sur l’usage commercial d’un bien immobilier dont le propriétaire de fonds s’avère être le locataire. Ici, la SCPI fournit à ce genre d’investissement son meilleur atout. En effet, c’est un mécanisme qui permet à ses porteurs de part de récupérer les meilleurs rendements possible.
Qui peut faire des placements dans l’immobilier d’entreprise ?
L’immobilier d’entreprise est un secteur ouvert à tout le monde. En d’autres termes, même de simples particuliers peuvent y faire des placements. N’importe quel épargnant peut ainsi, au moyen de la SCPI mettre pied dans ce secteur sans devoir engager une partie importante de son patrimoine. Concrètement, une personne peut mettre un immeuble en location en devenant simplement associée dans une SC. C’est selon l’investissement consenti que les parts sont octroyées. De cette façon, des revenus plus ou moins importants seront versés à l’investisseur sans que ce dernier ait à faire face aux contraintes de gestion. Un professionnel du domaine est engagé pour prendre entièrement en charge la gestion d’un investissement dans l’immobilier d’entreprise par le biais de la SCPI.
L’immobilier d’entreprise, un secteur exigeant
L’immobilier d’entreprise est un marché qui demande à tous ceux qui s’y aventurent un grand dévouement. Pour ne pas se brûler les ailes, il est fortement recommandé de s’en remettre aux conseils avisés d’un agent immobilier. Il faut noter cependant que les beaux commerciaux sont moins exigeants que ceux des locaux destinés à servir comme habitations. C’est le code de commerce qui régit les baux commerciaux.
Pour attirer le public, il faudra cibler le secteur ainsi que la structure. Aussi bien les acheteurs que les locataires concernés doivent veiller à choisir des endroits auxquels leur clientèle peut facilement accéder. Le choix du secteur doit bien sûr correspondre à l’activité des clients. De même, il faudra tenir compte de tous les éléments pouvant apporter de la valeur ajoutée au bien et donc attirer davantage de clients. Par exemple, un bien localisé dans une rue passante ou disposant d’une vitrine et ensoleillé est plus susceptible de trouver vite preneur.
Le marché du travail de même que les réglementations de constructions étant en perpétuelle mutation, des changements tout aussi fréquents s’opèrent sur le marché de l’immobilier. Le sous-secteur de l’immobilier d’entreprise ne fait pas exception et est notamment influencé par les changements d’habitudes des consommateurs.
Qu’en est-il du professionnel en immobilier d’entreprise ?
Pour être considéré comme un professionnel en immobilier d’entreprise, il faut détenir les deux éléments ci-après :
- une carte professionnelle ;
- une assurance professionnelle.
En principe, l’agent immobilier qui se spécialise dans l’immobilier d’entreprise opère uniquement dans ce secteur. Cela veut dire qu’il ne propose pas sur le marché des biens d’habitation comme un appartement ou une maison garage pour particuliers. Seuls les porteurs de projets et les sociétés déjà créées ou sur le point de l’être font partie de son portefeuille de clients.
Le professionnel de l’immobilier d’entreprise peut par ailleurs travailler avec les banques et assurances SCPI, les propriétaires privés ou publics et les organismes de développement économique. C’est suivant un mandat qu’est fixée sa rémunération. Il touche des honoraires dits de négociation entre les parties. Et sa rémunération lui est versée soit par son mandant, soit par la personne à la quête du bien, soit par les deux.
Lorsqu’une société recherche un bien tertiaire ou industriel pour son activité et prend contact avec un professionnel en immobilier d’entreprise, il est possible que des honoraires lui soient facturés. Cela fait des professionnels en l’immobilier d’entreprise des agents particuliers dans la grande famille que constitue celle des agents immobiliers.
Quelles sont les mesures prises par les pouvoirs publics pour favoriser l’immobilier d’entreprise ?
Par un décret datant du 28 aout 2007, l’État a institué les règles régissant les aides à l’investissement dans l’immobilier d’entreprise. Le montant de l’aide octroyé ne peut dépasser 20 % pour les moyennes entreprises et 30 % pour les petites entreprises dans les secteurs d’aides à l’investissement des PME. De plus, lorsque l’aide dépasse 200 000 euros sur trois ans, les taux varient sensiblement, passant respectivement à 7,5 % et 15 %.